Rencontre avec Maë et Lucie de l’Antenne Jeune d’Amnesty International La Rochelle

Les reporters de l’engagement ont rencontré Maë et Lucie, membre de l’antenne jeune d’Amnesty International ! Créée il y a deux ans, cette antenne rassemble 30 personnes de 16 à 25 ans.

Les objectifs de ce collectif ? Agir en faveur de la nature lors de cleanwalk (un dimanche par mois), donner la parole aux gens qu’on entend jamais, libérer la parole, faire passer des messages, prendre soin d’autrui en réalisant des maraudes : « On ne se rend pas compte mais à La Rochelle il y a énormément de personnes SDF. On prend le temps de s’arrêter, d’échanger avec eux, ils sont super contents, on amène des cadeaux, des petites attentions, des vêtements, de la nourriture, encore plus l’hiver », soutenir la marche des fiertés à travers des actions pendant la marche des fiertés, faire de la sensibilisation sur leur page Instagram : @amnestylr.

Pour Lucie : « Amnesty International c’est l’élongation de nos valeurs et le fait de pouvoir les matérialiser. Nos valeurs sont l’égalité, les droits de l’Homme, l’écologie. Le but c’est de montrer qu’on a notre place même en étant jeune, au sein de la société, qu’on a notre mot à dire et que chacun peut mettre sa pierre à édifice. Tout le monde a sa place. On peut concrétiser nos convictions, Amnesty c’est un libérateur de projets, on peut les réaliser grâce à l’action de tout le monde. Intégrer cette antenne pour moi, c’était le moyen de m’engager par l’entraide. M’engager en faveur des personnes défavorisées, des personnes de l’ombre, auxquelles on accorde peu d’importance au quotidien. Je me suis aussi engagée pour le climat. On a une voix, des choses à dire. On peut faire un peu plus de bruit grâce au collectif. C’est comme ça qu’on change le monde, petit à petit. Si on se mobilise en tant que jeunes, ça ne peut que promettre de bonnes choses pour l’avenir. On a tendance à faire beaucoup peser cette responsabilité sur les jeunes, mais c’est une responsabilité partagée, de faire attention à la planète et de prendre soin des autres, de la société… Chacun doit faire sa part. »

Aux yeux de Maë, il s’agit d’envisager l’avenir avec plus d’optimisme : « La préservation de l’environnement est une de causes les plus populaires auprès des jeunes. On sait que la terre va mal depuis plusieurs années, et ça devient un petit peu anxiogène. Donc grâce à notre action avec des associations, on va pouvoir à notre niveau, à notre échelle bien sûr, on sait qu’on aura été utile. Même si on ne peut pas changer les choses d’en haut, ce sont des actions du quotidien qui impactent. Grace à notre mobilisation, on a l’impression de participer à l’élaboration d’un monde meilleur. Pour changer le monde, il y a les jeunes mais aussi les moins jeunes. Comme disait une de nos bénévoles, c’est pas parce qu’on est plus âgés et qu’on a déjà fait notre vie qu’on ne peut pas participer. Ça ne sera peut être pas un monde meilleur pour eux, mais pour nous oui et pour des générations futures. Il faut laisser un monde meilleur aux générations qui vont venir, sans penser qu’à nous ».

Merci pour votre témoignage les filles ! Rejoignez-le mouvement sur Instagram : @amnestylr.

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